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Ici on cause cinoche, films, etc...

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Jus de cadavre
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Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Jus de cadavre » 06 oct. 2017, 16:17

Tout est dans le titre... Vos dernière claques cinématographiques, vos découvertes etc...

De mon coté je viens de voir ONLY GOD FORGIVES de Nicolas Winding Refn... J'ai adoré, même si pas autant que son Valhalla Rising. Très violent une fois de plus, rien n'est suggéré, on voit tout :D !

Sinon au ciné : VALERIAN, une bouse intergalactique, je m'en doutais, mais je voulais le voir par moi même....

Et sinon revu pour le plaisir : HOSTEL, j'ai mieux aimé que la première fois (ou j'avais trouvé ça trop classique), j'ai mieux apprécié le coté voyageurs, backpackers qui je trouve est finalement très réaliste ! Pour le reste bah c'est du gore américain quoi...
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Hoover
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Hoover » 07 oct. 2017, 00:40

Jus de cadavre a écrit :De mon coté je viens de voir ONLY GOD FORGIVES de Nicolas Winding Refn... J'ai adoré, même si pas autant que son Valhalla Rising. Très violent une fois de plus, rien n'est suggéré, on voit tout :D !

Je la trouve vraiment inégale la filmographie de Refn. Je n'aime pas les deux que tu cites (surtout Valhalla rising dont j'attendais beaucoup plus), comme je n'aime pas Bronson. A côté de ça j'apprécie beaucoup Drive, The neon demon et (surtout) la formidable trilogie Pusher (mention spéciale pour le deuxième avec Mads Mikkelsen).

Mais bon un cinéaste intéressant définitivement, même dans ses ratages.

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Jérém
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Jérém » 08 oct. 2017, 08:35

Personnellement j'ai bris une belle claque avec la nouvelle adaptation de "Ça" de Stephen King! Bill Skarsgård est impressionnant en Pennywise et la réal d'Andrés Muschietti est toujours aussi excellente depuis l'excellent "Mama"!

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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Jus de cadavre » 22 oct. 2017, 18:00

Au cinoche :

BLADE RUNNER 2049 : la branlée cinématographique ! J'ai adoré ! J'avais bien sur vu l'original, mais je n'en suis pas un grand fan (oui pourtant c'est culte etc...). Mais celui ci est énorme !
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Jus de cadavre » 01 nov. 2017, 15:01

Hier soirée Halloween dans le petit ciné du coin.

Annabelle 2 : je n'ai pas vu le premier, mais je ne le regarderais pas... Trop classique, trop "déjà vu" comme genre de film...

CA : là c'est autre chose ! J'ai vraiment aimé ! Original et apparemment assez fidèle au roman de King. Un bon moment, même si assez grand public finalement...
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Jus de cadavre » 16 déc. 2017, 00:28

STAR WARS - épisode 8. Pleins de choses à dire... il m'a surpris déjà. Déçu par le manque de révélations... pas aussi bon que prévu selon moi. Bref il faut que je le revois !
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Jus de cadavre » 20 déc. 2017, 17:07

Hier rerererevu mais avec ma copine cette fois ci : le film le plus épique de tout les temps : LE 13EME GUERRIER.
Il me fascine ce film...
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 21 déc. 2017, 13:15

Deux classiques que je n'avais pas revu depuis l'adolescence :

L’armée des ombres”, de Melville d’après le roman de Kessel. De la part de deux soldats de la France Libre, il faut y chercher une certaine authenticité. Même si c’est un film tardif de Melville, on y observe encore très bien comment sa forme austère, froide et solitaire avait pu influencer la nouvelle vague, tout en étant résolument différent dans le fond, en mieux.

Bladerunner”, le premier Ridley Scott que j’avais vu, à quinze ans tout juste. C’était évidemment une grande claque. Par la suite j’ai moins aimé ses autres films, mais restait toujours le souvenir de celui-ci pour rattraper les plus fortes déceptions. Je m’en souvenais encore bien malgré tout ce temps, mais il n’a rien perdu de sa beauté malgré le décalage technologique. Maintenant on constate combien il a influencé tout le cinéma SF jusqu’à aujourd’hui. J’ai retrouvé quelques samples familiers (pompés pour des albums postérieurs à mon premier visionnage). La fin véritable, que je découvrais, est bien plus cohérente et intéressante. Ayant aussi lu dans l’intervalle la nouvelle qui l’a inspiré, et malgré ma grande dévotion envers P. K. Dick, j’admets que Scott a tiré de la trame quelque chose de grandiose quoique sensiblement différent.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 26 déc. 2017, 14:02

Star Wars VIII. D’abord, je confesse que j’ai un peu mieux pris mon pied que sur le VII ; je m’attendais à ce que ça s’arrête une fois la grande bataille stellaire terminée.
L’humour, décrié par certains, n’est franchement pas plus débile que celui de la trilogie centrale. J’ai été plus agacé par le traitement Disney des animaux présents, reflet de l’évolution de notre époque peut-être aussi.

[ce qui suit n'est pas un grand saut de paragraphe, mais un passage qui ne doit pas être lu par ceux qui n'ont pas encore vu le film, un "spoiler" comme ils disent, je le mets en blanc et vous n'avez qu'à sélectionner avec le curseur pour me lire]
Dans le récit, plusieurs points faibles m’ont choqué comme la fausse mort ridiculement spectaculaire de Leia (et comme en plus Carrie Fisher elle-même… bref !), et surtout le sacrifice de Snoke, méchant prometteur, avant qu’on aie eu le temps de faire vraiment connaissance. C’est incompréhensible sauf à ce que des révélations arrivent au IX, ou plus vraisemblablement qu’on réserve déjà les boulevards pour les futures histoires parallèles concernant cette trilogie-ci.
Et puis y'a toujours les invraisemblances habituelles... le coup de kamikaze retournant le sort de la bataille (pourquoi attendre que la moitié des capsules soient parties en chaleur et lumière ?). Et l'intermède sur Canto Bight est-il réellement utile à l'ensemble ? Heureusement qu'il y a quelques bonnes idées qui compensent (qui rééquilibrent, pour parler Jedi...)


N’étant pas un ayatollah de la saga, je suis ouvert à des évolutions. La démarche du brisement et de l’autodérision de certains dogmes me séduit assez : on passe de la description d’un monde et du mythe qui le fait vivre, au constat qu’en fait il est peut-être nuisible, et qu’il faudra le détruire pour survivre… ce qui est un canon de la bonne fantasy. Et cette direction serait géniale si le IX venait terminer une bonne fois pour toutes la grande épopée. Comme pour prendre par la main les millions de fans figés dans un culte vieux de quarante ans, grands enfants qui s’enferment au milieu de leurs collection de figurines, les libérer de la légende qui les y maintient et en faire des adultes… STOP !!!
N’importe quoi, hélas, ce n’est pas le vrai plan. Dégagé des aspects trop contraignants du mythe, Disney pourra rentabiliser son investissement en produisant tous les deux ans un grand opéra spatial sous l’enseigne commerciale de Star Wars, qui piochera quelques références au bon plaisir des scénaristes. C’est encore plus clair que toutes les déclarations des gens du métier sur l’impossibilité actuellement de faire monter des nouveautés à grands moyens par les grands studios qui ne veulent plus prendre aucun risque, mais seulement investir à coup sûr.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Jus de cadavre » 31 déc. 2017, 19:07

Très bonne analyse RBD concernant SW...
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 03 févr. 2018, 21:20

"À tombeau ouvert". Le film de Scorsese au pitch le plus scorsésien possible (trois nuits aux côtés d'un ambulancier dans New York, désabusé mais obsédé par sa mission de sauveteur). Je ne suis pas fan de Nicolas Cage, bien qu'il soit un Coppola et que sa mine inexpressive convienne parfois. Comment avoir osé refaire un film aussi proche de "Taxi Driver", sans pouvoir toucher sa sublimité corrosive et contagieuse, avec un peu de la légèreté picaresque d'"After Hours" ? Pas un navet rasoir, mais pas un grand Scorsese.

Léon Morin, prêtre” (1961) est un classique de Melville qui me manquait, d'après un roman autofictif à grand succès des années 50.
Pendant l'Occupation, une jeune veuve communiste part s'amuser à provoquer un jeune prêtre (Bébel en personne !). Mais la tranquille assurance de ses réponses va au contraire la déstabiliser. Pendant que se déroulent la guerre puis la Libération, la jeune mère seule va tisser une relation, puis une conversion... et le fondement inconscient et tout à fait biologique va fatalement surgir.
Les termes de l'intrigue ont largement vieilli, mais on peut le prendre comme un témoignage sur l'époque. Melville filme très "nouvelle vague" à la façon de ses disciples proclamés, donnant toutefois un ton léger très inattendu impensable chez Godard, Truffaut et leur bande. Dans des moments troubles au milieu de gens tourmentés, seul le personnage du prêtre est plein, héroïque et sans nuances, parfaitement dans le style Belmondo qui y trouve un rôle qui vaut le détour car plus authentique, dépouillé des cascades et de la gouaille. Emmanuelle Riva est très bien aussi dans une composition plus passionnelle. Pour une fois Melville ne faisait pas un film d'hommes, mais au contraire sur une femme et plein de personnages secondaires féminins.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 19 févr. 2018, 23:34

Les heures sombres”, de Joe Wright. Le récit des premiers jours du ministère Churchill, encore mal assuré pendant que la France s’effondre. Dans la forme ça n’a guère d’intérêt pour le cinéphile, c’est filmé et mis en scène très professionnellement mais sans génie, avec de rares effets bien patauds (servir plus d’un décollage vertical par film est une faute lourde) et une scénarisation mille fois revue. Toutefois, Gary Oldman est effectivement stupéfiant de vérité et Kristin Scott-Thomas remarquable également.
Je me demandais plutôt : pourquoi en France on ne fait plus de grands films historiques de base comme cela ? Il n’y a plus que les anglo-saxons ou les russes pour se payer ça (ces derniers embauchent d’ailleurs Depardieu à l’occasion). On en reste depuis très longtemps à des téléfilms de qualité très variable. Y’aurait eu un truc à faire avec Clemenceau Président du Conseil en 17, par exemple ! J’aurais peut-être dû aller voir “l’échange des princesses”, certes...
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Simony » 20 févr. 2018, 09:38

Je voulais justement aller le voir et le temps m'a manqué. Le rôle de Gary Oldman m'a beaucoup intéressé et j'aurais voulu le voir. J'essaierai de le choper sur le petit écran, c'est pas pareil mais bon...
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Jus de cadavre » 21 févr. 2018, 19:55

EVEREST : pas mal du tout, les films de montagne c'est chiant, mais pas la. Une histoire vrai d'une tragique ascension...
LE MAJORDOME : plus ricain tu meurs, mais c'est pas mal, un genre de Forest Gump en serieux quoi... L'histoire ricaine vu à travers les yeux d'une seule personne.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Jus de cadavre » 04 mars 2018, 16:32

THE WITCH (2015) : un chef d'oeuvre absolu. Un film d'horreur qui rhabille tout les autres. Ouah, j'en suis encore retourné ! Une beauté incroyable, des images magnifique, pas de "bouh" pour te faire sursauté. Un film a couper le souffle. Et cette scène finale...
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Jus de cadavre » 05 mars 2018, 16:57

CAPTAIN FANTASTIC - Avec Viggo Mortensen (pas sur de l'orto là...) Excellent ! Tout sonne juste dans cette histoire (on dirait une histoire vrai, d'ailleurs elle l'est certainement pour certains !), d'une famille qui refuse le monde moderne. Pour avoir des amis un peu dans cette situation , je peux dire que vraiment, ça sonne... vrai ce film !
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 16 avr. 2018, 20:13

Le Loup de Wall Street” de Scorsese.
Eh oui, je l’avais lamentablement loupé pendant sa diffusion. Même si j’ai pris un plaisir certain mon intuition s’est confirmée : il ressemble franchement beaucoup aux “Affranchis” dans la forme, en moins bien. Deux histoires vraies à l’origine. Caprio en fait des tonnes mais il le fallait. Dujardin lui est à côté, horripilant, mais au moins ses biographes écriront qu’il avait tourné avec Scorsese. On sent bien une certaine complicité du cinéaste avec la fascination de l’héros-escroc envers les WASPs, et bizarrement sa ville chérie n’est pas spécialement mise en valeur. L’addiction sexuelle est sans doute importante dans cette histoire mais elle appesantit le film… Le père Martin est d’une génération qui en montrait plus que les réalisateurs plus jeunes, cela se voit encore. La charge contre le système boursier se ressent beaucoup bien sûr du traumatisme de la crise de 2008, témoignant du changement de contexte par rapport au film d’Oliver Stone par exemple.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 19 avr. 2018, 23:35

Stromboli terra di Dio”, de Rossellini. Ce vieux classique est encore nimbé de l’aura du scandale qu’avait causé la liaison publique entre le réalisateur et l’actrice principale, Ingrid Bergman, tous deux étant mariés de leur côté, en 1949… À la fin de la guerre, une réfugiée lituanienne égarée en Italie épouse sans conviction un local pour se sortir du camp. Et la voilà isolée sur une île volcanique où tout le monde parle en dialecte et vit de la pêche depuis des siècles. C’est un monument du néoréalisme transalpin de cette époque. L’opposition entre la jeune nordique moderne désillusionnée et l’Italie profonde misérable est un thème magnifique, le cadre naturel offre des métaphores rêvées… et l’amour naissant du cinéaste pour son actrice transsude à travers l’écran.
Bien sûr il faut l’apprécier comme un film de son temps, mais vous acceptez de voir des films d’avant Spielberg et compagnie quand même ?
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 23 mai 2018, 23:44

Z”, de Costa-Gavras. J’avais vu “L’aveu” à un âge un peu trop précoce et avant l’effondrement du communisme, ça m’avait bien traumatisé. Vu à l’âge adulte, le premier volet toujours culte de ce dyptique se révèle bien comme un film hyper engagé sur des faits précis, à un point rare. Je comprends les réactions de part et d’autre à l’époque où ça se faisait encore moins. C’est une réussite vu le peu de moyens, grâce à l’engagement des acteurs en bonne part. Cinquante ans plus tard il reste un intérêt pédagogique certain sur un coup d’état largement oublié et la mise en scène des rouages d’un pays en passe de basculer. N’empêche que des films aussi politiques ne vieillissent pas de la même manière que les autres.

Mensonges d’état” de Ridley Scott. D’après un roman, les tribulations d’un agent secret antiterroriste (di Caprio) largué au Proche-Orient, aux ordres d’un chef bureaucrate lointain dans ses bureaux américains (R. Crowe avec un bide impressionnant). L’esthétisme propre du réalisateur rejaillit à certains détails, sans plus. Ce n’est qu’une oeuvre d’intérêt secondaire que sur un thème qui va devenir aussi typique de cette période (2008) que les films sur le Viêt-Nam naguère, je n’aurais jamais eu l’idée d’aller le voir au cinéma… Mais bizarrement j’ai bien accroché.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Jus de cadavre » 31 mai 2018, 17:11

SOLO A Star Wars story - pas la bouse intergalactique annoncée, mais bon, on n'en retient rien... En même temps en virant 2 réalisateurs durant le tournage...
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 17 juin 2018, 18:57

Star Wars, Solo”. J’avais grand besoin de me vider la tête et la rumeur était si forte que je n’en attendais rien. Cela twiste à donner la nausée à la fin, toutefois le scénario n’est pas le pire de la marque. Le jeune Solo correspond bien à l’idée que j’en avais en l’ayant connu adulte. Glover est le meilleur (je ne piffre pas Clarke), mais Ehrenreich est bien pour composer ce personnage certes assez simple (sa ressemblance avec mon neveu m’influence peut-être). Reconnaître Willow avec un blaster m’a troublé. Le personnage de L3 m’a fait rire… caricaturer une SJW n’aurait pas été envisageable il y a quelques années et cela restera un bon exemple de l’évolution des mentalités en cours actuellement.
Sur le fond, cela n’apporte rien pour autant à la différence de l’excellent “Rogue One”. Tout au plus, des pistes sont ouvertes pour au moins une suite possible de cette histoire. De toute façon depuis le VIII, Star Wars est promis à un long avenir de films de ce style.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 25 juin 2018, 21:08

Romanzo criminale” était sorti à une époque où je me désintéressais complètement du cinéma, je n’avais pas suivi les conseils des amis. Adapté assez librement d’un gros roman policier à grand succès inspiré de faits réels, il raconte la triste épopée d’une bande de copains d’enfance qui va prendre le contrôle du trafic de cocaïne à Rome, puis se disloquer fatalement, au long des années 70 et 80.
L’intrigue très dense entraîne un montage serré qui reste le principal trait d’une mise en scène correcte mais sans génie. On retrouve l’esprit des grands films de mafia à l’américaine, mais comme revenu au pays. Parmi la kyrielle de personnages typés à la Balzac impliqués dans cette entreprise, les trahisons et les fidélités durables, parfois au-delà de la mort, font toute l’histoire. À part un personnage secondaire, nul n’a le coeur pur, pas même le commissaire qui traque. Les deux personnages féminins sont spécialement intéressants dans ce panier de crabes. L’évocation des liens avec la mafia institutionnelle est prévisible, mais ceux avec l’extrême-droite dans une époque politiquement très troublée en Italie donnent un intérêt particulier à cette fresque tragique.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Ash » 10 juil. 2018, 11:38

Anon
"Dans un avenir où l'intimité est abolie, un enquêteur se penche sur le profil d'un tueur en série qui a été effacé de tous les enregistrements visuels."

Une excellente révélation SF!
Le scénario est original et son déroulement très habile.
La réalisation est extrêmement soignée, posée et froide, à l'image d'un environnement austère et minimaliste.
Les acteurs sonnent juste malgré quelques stéréotypes.
J’aime bien ce mélange polar/SF où l'intrigue, sans en faire des tonnes, arrive à maintenir une tension sur la durée.

Ceux qui aiment la série "Black Mirror" pourraient y trouver leur compte.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Jus de cadavre » 10 juil. 2018, 17:55

Edward aux mains d'argent ! Eh oui je n'avais pas vu ce putain de chef-d’œuvre ! Honte à moi, parce que c'est juste un immense film !!! Captivé du début à la fin...
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 20 juil. 2018, 21:48

Cela fait un bail que je n'ai plus regardé du Tim Burton mais oui, c'est un très beau film, certes pleins de bons sentiments mais est-ce un tort ?

L’été est une saison propice à la réalisation des défis personnels. En 2018, j’aurai enfin réussi à aller au bout de “La piscine”, le vieux classique de Deray. Ce genre de marivaudage lent me barbe puissamment, malgré la qualité des acteurs et la finesse des ellipses permanentes. Mais je comprends qu’il aie ce statut, c’est un film emblématique de 68-69 : la libération sexuelle, le mobilier, l’essor de la Côte d’Azur, la musique moite, tout y est. Mais sur un thème voisin, j’ai dix fois préféré “Plein soleil”.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Ash » 23 juil. 2018, 09:31

Yakuza Apocalypse de Takashi Miike, et pour ceux qui connaissent le bonhomme, c'est un retour à un WTF total, un ovni cinématographique que peu sont capable de réaliser (Comme Hitoshi Matsumoto)! Je n'en dirai pas plus, les initiés comprendront.
Et pour les ambitieux, il va falloir avoir les idées bien larges et bien s'accrocher!
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 01 août 2018, 22:21

On m’avait prévenu que “L’ami de la famille” n’est pas le chef d’oeuvre caché de Sorrentino. Mais quand on a beaucoup aimé le meilleur, on va toujours ronger le moins bon.
Geremia “coeur d’or” est un usurier repoussant mais assez futé qui vit entre sa mère, son atelier de retouches et les gens qu’il exploite. Il rêve encore de se marier cependant, et forcément, un jour, on baisse la garde.
Le début mal fichu et le pitch trop ressemblant au précédent (“Les conséquences de l’amour”) ne sont pas très engageants dans le premier tiers. Ce film marque surtout la naissance du style propre à l’auteur, devenu familier à tous dix ans plus tard : une inspiration clip très marquée, un goût pour les symétries et la belle image, la lenteur de nombreux plans dans une musique très présente. Cela tranchait avec le précédent sus-cité, très réussi mais formellement encore très timide. Ce décalage esthétique avec le sujet et la qualité des acteurs sauvent en partie une intrigue mal servie par moments, sur des thèmes pourtant vrais et graves qui reviendront dans d’autres oeuvres plus récentes et populaires.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Jus de cadavre » 02 août 2018, 16:55

Revu pour la 10eme fois : GRAN TORINO. Clint est énorme tout simplement. Tu enlèves le son, tu fais voir le film à un mec qui n'en a jamais vu de sa vie, hé bien il comprendra tout de même tellement Eastwood est expressif dans son jeu. Génial.
Sinon au cinoche avec ma chérie hier : HOTEL TRANSYLVANIA 3. Moins bon que les 2 premiers que j'ai aimé, et oui j'ai encore une âme de gosse...
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Tranbert » 08 août 2018, 11:35

The Strangers : film d'horreur Corréen terrible. C'est un peu long mais je trouve l'ambiance géniale. J’étais assez réservé au début du film , mais conquis à la fin. Si vous connaissez d'autres films avec une telle atmosphère, je prends!

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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Jus de cadavre » 14 sept. 2018, 18:19

SCREAM 2 - me demandez pas pourquoi. J'avais adoré le premier (et oui, c'est un putain de slasher !) et j'ai donc décidé de reregarder le 2... Mouais... Carrément moins bon.

SPOTLIGHT - énorme !!! L'histoire vraie des journalistes du Boston Globe qui ont mis en lumière les actes des putains de curés catholique aux USA. Un très grand film sur le journalisme. Génial !
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Jus de cadavre » 21 sept. 2018, 20:19

Blackkklansman - de Spike Lee.
Un ton relativement léger pour le sujet (le Ku Klux Klan) qui étonne un peu. Mais c'est bien fait, parfois dans l'exagération grotesque. Mais à la fin... Boum. En 1 ou 2 minutes tu rigoles plus et tout devient sérieux. C'est la la force du film. A voir !
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 25 sept. 2018, 21:36

Avec “La nuit américaine” Truffaut avait raflé l’oscar du meilleur film étranger. C’est simplement le récit du tournage d’un film sur la Côte d’Azur, avec Truffaut lui-même dans le rôle d’un réalisateur à moitié sourd (?). J-P Léaud est là aussi.
On retrouve le ton léger et le rythme propre à ses oeuvres, l’obsession pour toutes les femmes décidément insondables restant présente mais pour une fois écartée du centre du film, comme l’attachement aux enfants. Dans cette mise en abîme de son propre travail Truffaut se livre beaucoup, à coup de références littéraires ou cinématographiques voire autocitations des “400 coups” et “Jules et Jim”. L’absence de temps morts (appuyée en bonne part sur des marivaudages typiques de cette génération) et quelques vérités intéressantes sur l’amour, la vie et le neuvième art donnent envie de sauver ce film, comme souvent avec lui, car avec un minimum d’honnêteté on doit admettre que c’était un grand maître avec une personnalité affirmée abordable par tous les publics.
Mais ressortent aussi des défauts congénitaux de la nouvelle vague : la légèreté du ton confine à la frivolité, le réalisme est affecté, le rapport à l’existence est purement le reflet de cette époque. Et surtout ce n’est qu’une célébration appuyée du cinéma tel qu’il devait être selon Truffaut ; après tout on ne fait que se regarder le nombril dans un miroir. Le genre d’autolouange qu’un jury de festival apprécie par-dessus tout. On ne partagera pas forcément ces reproches, mais cela fait partie de ce qui m’a toujours gêné avec ce courant devenu l'emblème de la France dans l’histoire du cinéma.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Jus de cadavre » 08 oct. 2018, 17:49

Jeux de pouvoirs : hier à la TV... J'aime bien les films de journalisme en fait ! Un Russell Crowe impeccable une fois de plus. Ça ne vaut pas le chef d’œuvre Spotlight dans le genre, mais c'est un bon moment.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 14 oct. 2018, 20:54

Oliver Stone est souvent agaçant avec tous ses engagements et certains de ses films. Mais d’autres sont heureusement remarquables, qui ne peuvent se réduire banalement à des oeuvres militant à gauche (“Platoon”, “Nixon”, voire “The Doors”...). “Snowden”, son dernier en date, me semble pouvoir s’y ajouter.
Au lieu de proposer une thèse comme quand il parle des présidents américains, Stone se contente de célébrer le plus grand tyrannicide des temps actuels, comme le confirme son cameo final. Il s’est beaucoup identifié à son héros avec qui il partageait plusieurs déceptions (envers les républicains dans leurs jeunesses, puis envers Obama spécialement), comme un amour profond de ce qui ressort comme l’âme de leur pays à leurs yeux : les principes constitutionnels d’une société libérale, à protéger d’un gouvernement toujours près de basculer dans le totalitarisme. Une fois encore la situation affective du personnage principal prend une large place, mais ça se justifie dirait-on. Son sens bien connu du rythme, son expérience appuyée sur une connaissance intime de toutes les étapes d’une réalisation font un produit qui me paraît aussi très abouti formellement. Gordon-Levitt y contribue aussi, par un bel effort pour incarner le personnage principal.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 02 nov. 2018, 22:31

Evidemment, je me suis précipité voir “Silvio et les autres”. En fait, cette version export pour la France est un remontage raccourci des deux films complets tels qu’ils ont été diffusés en Italie. On verra si le DVD reconstitue l’original.

Le premier tiers du film est un tunnel orgiaque à la Scorcese filmé comme une pub de luxe, amusant mais un peu long avant que le sujet n’arrive vraiment. Ce personnage principal sera révélé assez en profondeur, pour essayer de percer ce qui a fait cet homme, en le montrant au moment où il s’était relancé une nouvelle fois avec l’enthousiasme d’un gamin. Servillo donne une paire de scènes anthologiques. Se lâchant complètement et maîtrisant pleinement son style propre maintenant bien balisé, Sorrentino case plusieurs références claires à Fellini et, à mon sens, aussi au vieux néoréalisme ce qui donne une sous-couche très critique au portrait, évitant de le rendre sympathique derrière la beauté de l’image et les blagues incessantes du cavaliere. On finit bien loin de la superficialité initiale, une fois de plus, à condition de passer ce flot de seins, de coke et de Dance qui gavera immanquablement quelques spectateurs. Avec quelques heures de recul, on réalise mieux que ce film est construit et contient quelques symboles.

Ceux qui n’aimaient pas Sorrentino vont haïr cette nouvelle oeuvre. Ceux qui aimaient vont tout retrouver jusqu’à plus soif (le pitch correspondait tellement à ce qu’il sait faire) avec plaisir et remettront à plus tard l’espérance d’un renouvellement. Tous ceux venus pour le sujet risquent d’apprécier le traitement, c’est sans doute le plus important et ça explique le bon accueil critique.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 08 nov. 2018, 13:32

Werner Herzog a réalisé en plus de ses films cultes de nombreux documentaires. “Grizzly Man” se penche sur la triste histoire vraie de Timothy Treadwell, citoyen américain pris de passion pour les ours de l’Alaska, qui a passé treize étés au milieu d’eux en les approchant de très près caméra en main, mort avec sa dernière conjointe dévoré par l’un d’eux dans son campement.
Ce n’est pas franchement “Into the Wild”. Herzog reprend beaucoup de plans tournés par Treadwell où il se met en scène à quelques mètres des plantigrades, et pourtant l’esprit est très voisin des chefs-d’oeuvre “Aguirre”, “Fitzcarraldo”, etc… Treadwell a même la blondeur et la coupe de Klaus Kinski, c’est troublant.
Ce travail met en question le rapport de l’individu à la nature, non de l’humanité en général. Rapidement le documentaire prend de front les fêlures profondes du personnage, apparaît la fascination d’Herzog pour quelqu’un qu’il considère quasiment comme un confrère cinéaste allé trop loin. Si certains intervenants apportent une dose d’humour noir involontaire mais inévitable, cet hommage distancié et lucide donne à beaucoup réfléchir avec toute l’humanité nécessaire. La scène où Herzog, vu de trois quarts, écoute l’enregistrement fortuit de la mort des deux aventuriers (la caméra tournait mais l’objectif était encore bouché), est bouleversante. Un docu’ à voir absolument.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Jus de cadavre » 09 nov. 2018, 16:52

Vu dernièrement dans une quelconque soirée Halloween au ciné de campagne du coin.

SANS UN BRUIT - hé bien pas si mal que ça ! Original dans le fond, moins dans la forme, mais la virulence des attaques des "monstres" est pas mal ! Synopsie : "2020. Dans un monde post-apocalyptique, les rares survivants vivent sous la menace de créatures très sensibles aux sons. Ils doivent ainsi demeurer dans le silence. Une famille du Midwest va devoir lutter pour survivre, avec une mère sur le point d'accoucher" J'ai aimé sans être transcendé non plus hein...
Et l'autre film de la soirée : LA NONNE. Vraiment pas bon. Jamais flippant, de l'humour qui tombe à plat... A oublier.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Jus de cadavre » 23 déc. 2018, 21:44

DEATHGASM : un film d'horreur avec des metalleux. Excellent ! Forcément tout les clins d’œils, et autres anecdotes de la scène font plaisirs à voir dans ce film sans grandes prétentions mais qui m'a fais rire ! Dommage que les scènes (très) gores soit tournées dans l'obscurité : on aurait aimer voir plus de sang encore !
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Simony » 24 déc. 2018, 08:10

Jus de cadavre a écrit :DEATHGASM : un film d'horreur avec des metalleux. Excellent ! Forcément tout les clins d’œils, et autres anecdotes de la scène font plaisirs à voir dans ce film sans grandes prétentions mais qui m'a fais rire ! Dommage que les scènes (très) gores soit tournées dans l'obscurité : on aurait aimer voir plus de sang encore !


Je l'ai vu aussi ce film il y a quelques temps, bien sympathique en effet, je me suis marré.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Jus de cadavre » 24 déc. 2018, 17:19

THE THING de J. Carpenter - un classique que je n'avais pas encore vu. Très bien fait ! On ne s'ennui pas une seconde, même si on frissonne très peu au final. Plus gore que flippant en fait.

TUSK - attention, chef d’œuvre ! Un film d'horreur bien frappé du ciboulot comme j'aime ! Une histoire à dormir debout, des acteurs excellents, quelques images "dérangeantes" et de l'humour. Excellent !
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 06 janv. 2019, 16:21

Sous le soleil de Satan” ferait un excellent titre de Black mais c’est le titre de l’adaptation d’un vieux roman de Bernanos par Maurice Pialat, avec lequel il avait raflé la Palme d’Or à Wim Wenders au grand scandale de beaucoup de gens en paillettes. Dans la campagne du nord de la France des années vingt, un jeune prêtre (excellent Depardieu) est tourmenté par l’emprise du mal sur ce bas monde et son impuissance, tandis qu’une adolescente perverse et paumée (Sandrine Bonnaire dans un de ses premiers rôles) se fait sauter par les notables du canton en attendant de réaliser ses rêves de gamine. Leurs destins vont se croiser.

Connu pour être le réalisateur français anti-Nouvelle Vague, Pialat avait fait un film hyper austère dans la forme. Les plans et la mise en scène sont d’une simplicité renvoyant aux années quarante maximum. Les scènes ne sont quasiment que des dialogues (pétris de doutes ou de quelques cris hystériques) et le récit passe par de nombreuses ellipses un peu trop grandes. On voit surtout combien la société a changé en profondeur en cent ans. Bref, ce n’est pas un film facile.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 28 janv. 2019, 22:35

Sans être un chef d’oeuvre j’ai pris un plaisir certain à découvrir, bien tard, “Rencontres du troisième type” où Spielberg déchaînait ses obsessions de jeunesse sur les OVNI. Le scénario est un peu faible et quelques scènes de ménage sont lourdes, mais depuis un certain film de requins on savait qu’il maîtrisait à mort la tension qui peut faire passer tout cela sans peine. D’autres préfigurent des moments précis de films à venir. C’est farci de références évangéliques et comme un peu plus tard pour “ET” on a pu accuser ce film de participer au mouvement syncrétique New Age des années 80. Foin de cela, la qualité de la réalisation et de la mise en scène, les bases, font très bien passer cette histoire de SF simple, à l’ancienne. Certains détails ont vieilli mais pas l’ensemble.
La présence de Truffaut au casting, dans un des principaux rôles en plus, étonne toujours tant leurs univers sont différents. Mais d’une génération et d’un continent à un autre ils partageaient la même passion pour la technique de leur art, et un fort penchant à filmer des enfants.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Jus de cadavre » 01 févr. 2019, 16:45

LA MULE de et avec le grand Clint Eastwood.
Pas aussi énorme que GRAN TORINO, même si on reste dans la même ambiance très américaine contemporaine. L'histoire est plus simple on va dire. Mais c'est bien bon quand même !
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 16 mars 2019, 17:50

"Une intime conviction" est le premier film d'Antoine Raimbault, jeune réalisateur passionné par le monde judiciaire qui a notamment réalisé avant un court avec Dupond-Moretti comme acteur.

Le film reprend le second procès d'Assises de Jacques Viguier, professeur à la faculté de Droit de Toulouse accusé du meurtre de sa femme. Acquitté une première fois, le procès d'appel devant la Cour d'Assises d'Albi se présente mal et une amie de la famille Viguier (Marina Foïs) tente de convaincre Dupond-Moretti (Olivier Gourmet) de défendre l'accusé confit dans sa dépression.
La forme n'est pas très intéressante et l'intrigue souffre d'être construite autour d'un personnage fictif alors que l'histoire est réelle et les noms pas même modifiés autrement. Mais c'est bien de voir Marina Foïs dans un film qui n'est pas débile pour une fois. C'est peut-être plus intéressant pour des gens qui n'ont pas suivi l'affaire. Cependant ce premier film s'attache à montrer un point fondamental de la défense pénale, que le grand public ne saisit pas. Et c'est là qu'un film ordinaire par ailleurs devient utile.

On verra avec intérêt comment Raimbault évolue par la suite, s'il s'étoffe dans la forme, s'il poursuit dans la pédagogie intelligente.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 02 mai 2019, 20:46

Je me suis refait “Mort à Venise”, l’un des chefs-d’oeuvre les plus connus du maître Visconti, une fois encore très librement inspiré d’une nouvelle littéraire et de la fin de vie de Gustav Mahler en y mêlant des éléments autobiographiques.

À l’été 1911, un compositeur allemand vient donc séjourner à Venise dans un luxueux hôtel du lido. Là, il va connaître un coup de foudre passionné pour un adolescent polonais en vacances avec sa mère et ses soeurs. Rongé par ce désir coupable qui vient aussi ruiner les fondements de ses certitudes esthétiques, il observe néanmoins aussi avec inquiétude les effets de l’épidémie de choléra qui ravage la ville tandis que les autorités s’efforcent de la cacher.

Ce film est aussi beau que pessimiste, ode à la pourriture détruisant un monde qui feint d’ignorer son prochain effondrement. On ne parle plus de l’homosexualité en ces termes aujourd’hui, et pourtant ce film aurait été impossible à faire plus tôt. Tout en étant remarquablement léché dans les détails du montage, de la musique (il a contribué à remettre Mahler à la mode d’ailleurs), la profusion de la mise en scène de la Belle Époque en un lieu sublime, c’est tout autant une critique assassine de l’art idéalisé, très claire dans les flashbacks de la vie du compositeur mais également par exemple dans la scène de la troupe musicale qui passe à l’hôtel. La progression de la maladie n’est pas que la métaphore d’un désir interdit, comme chez Proust (dont les méthodes sont allègrement reprises) elle annonce l’hypocrisie d’une société qui sent la fin venir et qui fait semblant faute d’espoir. Dirk Bogarde, après un rôle terrible de manipulateur plus tôt dans sa carrière (“The Servant”, de Losey), était tout aussi fort pour incarner cet homme perdu dans ses rêves faux, manipulé autant par les autochtones que par un jeune garçon conscient de son emprise muette.

S’il est moins politique que d’autres films de Visconti, il reste incomparablement puissant à mon sens, une de mes références que je prends toujours autant de plaisir à revoir.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 29 mai 2019, 00:22

Tess” est un vieux classique de Polanski, réalisé à son arrivée en France, fruit d’une collaboration difficile avec Claude Berri dédiée à la mémoire de Sharon Tate. D’après un roman de Thomas Hardy, c’est la triste histoire d’une fille issue d’une famille rurale misérable de l’ère Victorienne, dont le père ivrogne va fracasser le destin en se croyant une ascendance nobiliaire.
C’est en bonne part un film de genre avec ses beaux décors, sa romance dans une société bourrée de conventions et tout autant violente. Cependant bien des traits typiques de Polanski ressortent dans ce film beau et amer : jeu de mots et hasards déterminants, viol, paganisme (discret en l’espèce mais présent), intérieurs un peu étouffants, récit privilégiant les victimes.
On n’est pas obligé d’aimer ces films en dentelles dans la verdure, surtout que celui-ci n’est pas joyeux. Au moins c’est simple, consistant et remarquablement tourné, son succès n’était pas immérité.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 29 mai 2019, 22:41

J'avais hésité à aller voir "Bohemian Rhapsody". Mais pour une fois, la Renfe gratifiait ses passagers d'un film présentable !
Normalement je fuis très vite ce genre de biographie romancée lacrympompe, farcie de grande musique richement mise en scène par une compagnie sans contrainte budgétaire, pour tous les publics. Mais ce ton correspond pas mal à ce qu'était Queen, si bien qu'un petit miracle s'opère et qu'on s'y accroche grâce à ce ton en accord avec le sujet.
En consultant après coup la fiche de Rami Malek, on comprend où il a pu puiser l'énergie pour sa grande performance d'acteur au plein sens du mot. Il restitue à Mercury une vraie personnalité bien plus ample que l'icône gay persécutée par une vilaine société rétrograde. Il semble du reste que le script voulait éviter ce piège béant du simple film engagé qui aurait réduit honteusement le sujet, même s'il en montre un peu plus qu'il n'aurait été accepté à une époque proche.

Même débarqué en cours de tournage, Synger fait ressembler Queen aux conspirateurs d'"Usual Suspects" ou "Walkyrie", et Freddy Mercury à un bluffeur en chef plus touchant que Keyzer Söse ou que ce Stauffenberg désespérément impavide en Tom Cruise de jadis. C'est dommage que sa mise en scène manque toujours cruellement d'originalité, voilà le gros point faible.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar Simony » 31 mai 2019, 08:04

RBD a écrit :J'avais hésité à aller voir "Bohemian Rhapsody". Mais pour une fois, la Renfe gratifiait ses passagers d'un film présentable !
Normalement je fuis très vite ce genre de biographie romancée lacrympompe, farcie de grande musique richement mise en scène par une compagnie sans contrainte budgétaire, pour tous les publics. Mais ce ton correspond pas mal à ce qu'était Queen, si bien qu'un petit miracle s'opère et qu'on s'y accroche grâce à ce ton en accord avec le sujet.
En consultant après coup la fiche de Rami Malek, on comprend où il a pu puiser l'énergie pour sa grande performance d'acteur au plein sens du mot. Il restitue à Mercury une vraie personnalité bien plus ample que l'icône gay persécutée par une vilaine société rétrograde. Il semble du reste que le script voulait éviter ce piège béant du simple film engagé qui aurait réduit honteusement le sujet, même s'il en montre un peu plus qu'il n'aurait été accepté à une époque proche.

Même débarqué en cours de tournage, Synger fait ressembler Queen aux conspirateurs d'"Usual Suspects" ou "Walkyrie", et Freddy Mercury à un bluffeur en chef plus touchant que Keyzer Söse ou que ce Stauffenberg désespérément impavide en Tom Cruise de jadis. C'est dommage que sa mise en scène manque toujours cruellement d'originalité, voilà le gros point faible.


Toujours pas vu pour ma part mais je n'ai pas eu un seul avis négatif au sujet de ce film, ce qui fait qu'il va falloir que j'y passe quand même...
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 22 juin 2019, 13:23

Sans être amateur de Black j’étais fort curieux de voir “Lords of Chaos”. Nous connaissons tous l’histoire. La mise en scène réaliste et la pointe d’humour froid récurrente divergent complètement de la complaisance morbide du livre éponyme et rejoignent ma manière de voir ces faits devenus mythiques. Cela devient une histoire banalement compréhensible, assez universelle. Le simple rappel de l’enchaînement des faits les remet en perspective, les premiers éclairant les derniers. C’est le point de vue le plus adéquat pour les aborder, et rien que pour cela ce film est réussi voire bienvenu. Toutefois, le sujet reste suffisamment dur et les scènes crues pour qu’il ne soit pas à conseiller à n’importe qui.

Assez témérairement Akerlund propose des explications, prend clairement parti sur le plan humain et ose remplir les brèches les plus mystérieuses de l’histoire. Ailleurs il reprend scrupuleusement une foule de détails devenus iconiques et laisse les principales pistes d’explication ouvertes. Peut-être a-t-il recueilli des renseignements et des témoignages sur les personnages pour se permettre de spéculer sur les trous noirs ? C’était aussi le moyen de servir une scénarisation classique. Notamment, je n’ai jamais entendu parler d’une rédemption entamée par Oysten Aarseth peu avant son assassinat. Du reste je trouve que Rory Culkin n’est pas optimal pour jouer l’agonie de son personnage mais ce n’était certainement pas une scène facile. Kilmer Jr par contre, à part ressembler à son père, est convaincant. le bilan est, à mes yeux de non-fan de tout ça, un film bien plus utile que ce que je craignais avant de lire les premières critiques.
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Re: Ici on cause cinoche, films, etc...

Messagepar RBD » 28 juin 2019, 23:22

Ayant envie de me changer les idées l'autre soir je suis allé voir "Tolkien". Avec tous les gens qui se sont passionnés pour son œuvre au point de dévorer aussi des études ou des biographies, plus ceux que cela intéresse mais préfèrent regarder des films que lire ce genre de livres, ce film avait un potentiel évident de succès public malgré le désaccord de la famille de l'écrivain.
Le récit passe trop rapidement sur l'enfance, pourtant importante aussi dans la construction de l'auteur, pour se focaliser sur le TCBS et la guerre, ses amitiés de jeunesse qui ont eu en effet un impact plus déterminant encore sur la suite. La partie plus sentimentale me semble un peu romancée ; alors que l'importance d'une mère à forte personnalité et vite disparue, ainsi que son attachement spirituel important à une religion minoritaire et encore mal vue dans son milieu de vie, sont négligés.

La réalisation très conventionnelle tire parti d’un budget lambda. Cela fait drôle, car on ne peut s'empêcher de songer aux superproductions brillantes tirées de ses œuvres qui sont ouvertement évoquées comme il se doit. Il ne fallait espérer ni révélation ni hypothèse superflue sur une vie bien connue et sans mystères. Raconter une aventure intellectuelle dans l'Angleterre de la Belle Époque n'est pas propice aux audaces. Par contre les acteurs sont bons, tant il est rare que des acteurs britanniques soient décevants du reste. La future Mme Tolkien est incarnée par la fille de Phil Collins (!) et Derek Jacobi joue un rôle notable. En fonction de votre intérêt pour l'auteur cela se laisse regarder, mais dans l'exercice de style "biopic" ce film ne sortira pas spécialement du lot.
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