Messagepar Hoover » 26 nov. 2017, 10:43
J'associe ce groupe à ma seconde en 91-92, période bénie où 90% de ma classe écoutait du metal au sens large, que ce soit du grunge à la Nirvana, du hard à la Guns ou du metal à la Metallica. Je m'y suis mis cette année là, et je me rappelle encore de tous ces noms de groupes écrits au tipex sur les tables ou les sacs, sur les patchs des vestes en jean ou sur les t-shirts. AC/DC faisait partie du nombre et je les ai découverts comme ça avant d'en entendre une seule note.
Mon premier contact avec eux est comme beaucoup de ma génération le Live de 92 (je me rappelle d'une pub dans l'Equipe magazine avec la pochette en A4). Très déstabilisant pour mes oreilles de l'époque qui carburaient surtout à Guns et Nirvana. La voix surtout: c'est quoi ce truc? Premières écoutes je déteste tout. Au bout d'un moment je me mets à apprécier la chanson Who made who que je trouve géniale. Et puis petit à petit j'ai quasiment aimé toutes les chansons de l'album que j'ai vite racheté en version double avec le dollar. Je me rappelle aussi de Big gun, énorme tube de ces années là (le fait qu'elle ne soit pas jouée en live a toujours constitué un immense mystère pour moi).
Passée cette phase, je me suis progressivement désintéressé du groupe avec le retour de Phil Rudd et à un son moins métallique et plus bluesy. Pas ma came. Ce n'est que bien plus tard que je m'y suis remis avec l'exploration de la période Bon Scott qui est immense. Mais bon rien ne vaudra jamais pour moi ce live à Donnington, que je range sans souci dans mon top 10 tous genres confondus.
Immense respect en tous cas à Malcolm Young pour tout ce qu'il nous aura apporté.