Messagepar RBD » 16 janv. 2021, 22:06
Autodafeh, de l’EBM old-school de Suède qui rendait un hommage idolâtre et obsessif à Front 242 sur ses premiers albums là où la plupart lorgnent bien plus vers Nitzer Ebb et DAF. Et puis ils s’enlisèrent dans un renouvellement maladroit par la Future Pop la plus pataude.
Glorious Depravity : Ageless Violence. Avec des membres de Pyrrhon, Woe, Mutilation Rites, Unrest et autres groupes, cette superformation balance du gros Death brutal à la Morbid Angel, Deicide, Suffocation, Cannibal Corpse, plutôt que les influences citées officiellement. Ce n’est pas original mais c’est correctement fait.
Cryptopsy : None So Vile. L’un des chefs d’oeuvre de Cryptopsy et un classique éternel du Death Metal, alliant comme jamais brutalité et mélodie, créant cette intensité qui fait que nous aimons ce style, ces disques d’une bonne demi-heure qui nous éreintent autant qu’un grand album de musique “normale” qui dure le double.
Chimaira : The Infection. Tentant une nouvelle avancée sous l’influence du Metalcore, les Ohioains offraient un disque massif et lent, avec beaucoup de breaks, lourd comme jamais… et patatras ! C’est indigeste, barbant. Le charme se rompit pour bien des fans qui restaient nombreux, et comme le métalleux pardonne rarement le premier coup de faiblesse des groupes qu’il a connu en pleine gloire, Chimaira passa le reste de sa carrière à courir après cet accident, selon une histoire répétée tant de fois.