J'ai découvert Oes Galliath (album Sous l'oeil fermé des paradis) via une news du 11 novembre. J'ai mis 1 mois ou 2 à l'écouter.
Problème, depuis, je n'écoute plus que ça... Impossible de m'en défaire...
Une ambiance brutale et dépressive qui m'a prise aux tripes. C'est parfois brutal mais la mélodie reste présente comme une lame de rasoir qui parcours erratiquement les veines d'une future TS.
Le rythme de Luna Fecundis est hypnotique, les vers de Gérard de Nerval finisse d'achever la transe que me procure ce morceau. Et on enchaîne avec un extrait d'un film que j'ai découvert pour l'occasion et qui est le reflet visuel de ce que représente la musique du groupe d'un point de vue auditif : Martyrs (2008) de Pascal Laugier. Et je ne suis pas spécialement fan de films d'horreur.
La même ambiance pachydermique, la même poisse, la même horreur, la même intelligence, le même crochet invisible qui se glisse sous ta peau pour t'emmener jusqu'au bout, la même douleur et le même épuisement lorsque le film ou l'album s'achève... Outre la musique, je crois que ce sont aussi les paroles qui accrochent. En français, mais sur une voix erraillée (y'a du Shining là dedans), avec des textes de poésie... crust. C'est compréhensible et d'autant plus impactant... Je ne m'en remets pas, je crois...
Depuis cette double découverte, j'ai :
- acheté l'album en digital
- acheté la discographie du groupe (excepté cet album magistral, rien de transcendant)
- vu Martyrs 4 fois
- vu le making of 2 fois
- visionné 5 interviews de Pascal Laugier
- appris par coeur le poème El Desdichado de Gérard de Nerval et lu une analyse de ce poème
- contacté "France d'oïl productions" pour leur dire que cet album m'avais mis par terre (et je crois qu'ils s'en foutent

).
- contacté le guitariste du groupe pour lui témoigner de l'impact de leur musique. S'en est suivi un bel échange.
bref, ce que j'écoute là maintenant, tout de suite : Oes Galliath / Sous l'oeil fermé des paradis...
Et je vous invite à en faire autant...