Messagepar RBD » 20 mai 2021, 13:16
Ha ha, quand j'étais enfant mes parents ont gavé mes jeunes oreilles avec la BO de "Mission".
Dearly Beheaded : Chamber of One. Quelle tannée !! En se radicalisant, les Mancuniens ont laissé l’un des meilleurs albums de Power Thrashcore des années 90, qui soutient la comparaison avec les classiques les plus lourds de PanterA et Machine Head. Le son n’a rien perdu de sa puissance clinique, le chant s’était adapté, le batteur était un vrai mutant et quelques traces de Hardcore ne faisaient pas de mal. La reprise de Voïvod transcendait même l’original. J’ai eu la chance de pouvoir les voir en tournée avec Loudblast et Oversoul, ils ne jouaient quasiment que cet album et rien du reste. C’est bien regrettable qu’ils se soient séparés peu après, car ils avaient les épaules assez solides pour évoluer.
Les deux nouveaux morceaux que Clan of Xymox a mis en ligne. Comme la tournée de promo de “Spider on the Wall” n’a pu avoir lieu, le père Moorings s’est occupé en composant un nouvel album inspiré par les récentes expériences collectives, qui devrait vite venir. On semble retourner une nouvelle fois vers une musique plus sobre, en tout cas les traditionnels clips cheap sont bien là… Je trouve à première vue un extrait pas mal et l’autre moins, on verra le produit complet.
Front 242 : USA 91. Ils ont bien fait de publier ce live cet hiver, trente ans après, qui est très bien restauré et qui a un intérêt historique. Sur la tournée d’un album qui marchait bien alors qu’il amorçait un virage, ils allaient encore plus loin dans cette direction d’Electro plus complexe en consacrant la première moitié du set à des relectures épaissies de textures éloignées des originaux, avançant même deux titres encore inédits qui seront repris deux ans plus tard seulement sur l’album suivant. La seconde partie est plus old-school, classique et efficace comme toujours.
Cryptopsy : S/T. Lâché par son label et perdu dans le grand Nord, le groupe vit Jon Levasseur revenir le temps d’un album autoproduit pour remettre ses anciens compères d’aplomb, en reprenant le style de la période di Salvo. S’il manque la part audacieuse qui en faisait le sel, ce retour à leur marque de brutalité intense, variée et maîtrisée permit en effet une réconciliation avec beaucoup d’anciens fans.