Messagepar RBD » 04 nov. 2018, 18:54
Down : Over the Under. Au premier jour comme maintenant, il est étonnamment frais pour du Down se relevant du meurtre de Dimebag, de l’inondation de la Nouvelle-Orléans et autres détox’. D’où une certaine pêche, un enthousiasme mûr qui ramenait vers les bases Metal traditionnelles de l’époque “NOLA” et entraîna une inspiration libérée très appréciable. Cette palanquée de nouveaux tubes étaient peut-être moins sulfureux, et assura un succès plus immédiats auprès du grand public Metal préférant le bon riff lourd aux ambiances malsaines.
Condemned : His Divine Shadow. Quel retour après un intervalle longuet et de profonds changements de personnel ! Pas de virage stylistique (oh que non !), du brutôl, bien composé, maîtrisé par des pros, c’est une très bonne pioche dans le genre.
Jungle Rot : Slaughter the Weak. Cannibal va au Viêt-Nam. Mais il a forcé sur le lexomil.
Terrorizer : Caustic Attack. Le miracle est arrivé. Je ne sais pas si c’est une faveur de Dieu à la suite de la conversion de Pete Sandoval mais ils ont enfin le son décent de base qui manquait depuis la reformation. Une guitare propre, un mixage correct, Jason Suecof n’a fait rien de plus que son métier mais tout change. Le Grind Death mythique des origines revient avec sa batterie surhumaine et ses riffs accrocheurs. Oh, Sam Molina n’a pas le grain d’Oscar Garcia à l’époque et ce n’est quand même pas aussi génial que “World Downfall”, mais c’est présentable, au moins, et c’est même bon dans le genre. Enfin.
Lisa Gerrard : Black Opal. Si les cordes sont sensiblement plus présentes, il restait sur la ligne des vocalises introspectives, le voyage intérieur, un certain dépouillement éloigné des canons de l’écriture hormis les quelques vraies chansons à paroles vers la fin et une intéressante reprise à sa façon de Dylan. C’est son dernier bon album solo à mon avis, heureusement qu’il était fourni et luxueusement présenté.