Qu'est-ce que vous écoutez là tout de suite?

[gabalgabow]

OCEAN OF ZERO – Death metal from Australia
New song online!

https://youtu.be/omwSkGxrhOc

[Jus de cadavre]

CRIMSON SLAUGHTER - Surveillance states
La branlée Thrash de malade... merci mortne pour la découverte !

[Simony]

KYLESA _ Time Will Fuse Its Worth _ 2006 Havoc Records. LP Gatefold
Ce LP marque pour moi la transition vers quelque chose de moins Hardcore.

MARDUK _ Hearse _ 2003 Blooddawn Records. Maxi CD
Avec une reprise du "Phantasm" de Possessed qui donne la couleur plus Rock'n'roll que j'avais bien aimé sur le EP Obedience également, autant j'aime lorsque MARDUK est en mode Panzer autant leurs incartades vers des titres plus directs ma plait aussi, particulièrement bien taillé pour ce genre de format, ça défouraille, va direct au but !

[Jus de cadavre]

NACHTMYSTIUM - Assassins: Black Meddle Pt. I
Je découvre ce groupe en ce moment. C'est pas mal, certaines choses devraient bien me plaire !

[RBD]

Tomb Mold, les deux albums. Ça charcute grassement dans les tissus putrescents… Ils m’ont réconcilié avec cette école un peu confidentielle et culte issue du pays des mille lacs.

Beheaded : Ominous Bloodline. La dose hebdomadaire minimale de Death brutal de gobelin, en concentré… Blague à part malgré un son encore imparfait y’avait de nets progrès.

Nervecell : Psychogenocide. Ils rentrèrent dans la famille, avec des assistants et des invités de prestige pour le consacrer. Mais dans le même mouvement leur musique se banalisa dans le genre, efficace, mais prudent et consensuel, sans y gagner en agressivité.


Clan of Xymox : Kindred Spirits. Un album de reprises de gros standards de leur secteur, avec beaucoup de synthés dessus. Trop même.

Whispering Sons : Image. On rentre complètement dedans en peu d’écoutes, et je me demande donc si au-delà d’un buzz qui est remonté jusqu’à moi on ne tient pas réellement un chef d’oeuvre d’une sincérité totale dans un style pourtant encombré et défini depuis longtemps.

Joy Division : Closer. J’aime bien le Doom de temps à autre, mais cet monument touche beaucoup mieux mes cordes noires. Je l’ai tellement usé que l’intensité n’est plus la même, mais c’est comme tous les classiques qui nous ont forgés, on ne peut pas s’en passer.

[Hoover]

NACHTMYSTIUM - Assassins: Black Meddle Pt. I
Je découvre ce groupe en ce moment. C'est pas mal, certaines choses devraient bien me plaire !

Il est de bon ton de tailler ce groupe ces dernières années, et Black Judd a certainement fait beaucoup de conneries, mais ça serait dommage de s'en priver à cause de ça car il a beaucoup de qualités.

De mon côté j'écoute en boucle Dodsferd - Diseased remnants of a dying world. Un des meilleurs albums d'un des plus grands groupes actuels de la scène black metal.

[Blind]

OPETH - Watershed

J'ai décidé de rattacher un peu les wagons avec ce groupe que j'avais quelque peu perdu de vue ces dernières années. Néanmoins je ne sais pas si je vais me pencher tout de suite sur les trois derniers albums du groupe étant donné qu'ils font la part belle aux influences rock 70's d'Akerfeldt. Car pour moi Opeth c'est avant tout ce savant mélange entre brutalité et douceur, agressivité et mélancolie. Et il semble que les albums sortis après ce Watershed ont eu tendance à abandonner ce schéma musical, enfin c'est ce que j'ai pu lire en diagonale à leur sujet.

[Jus de cadavre]

NACHTMYSTIUM - Assassins: Black Meddle Pt. I
Je découvre ce groupe en ce moment. C'est pas mal, certaines choses devraient bien me plaire !

Il est de bon ton de tailler ce groupe ces dernières années, et Black Judd a certainement fait beaucoup de conneries, mais ça serait dommage de s'en priver à cause de ça car il a beaucoup de qualités.

De mon côté j'écoute en boucle Dodsferd - Diseased remnants of a dying world. Un des meilleurs albums d'un des plus grands groupes actuels de la scène black metal.

En effet pour Judd... quelle histoire. Sinon j'écouterai aussi Dodsferd un de ces 4, tu n'est pas le seul à en dire du bien !

Et sinon IMPIETY - paramount evil

[RBD]

Dysmorphic : An Illusive Progress. Les changements de personnel n’ont pas fait dévier la trajectoire lancée par le premier album. Leur Death technique, plus bourrin que certains mais constamment soucieux de mélodies tant dans les riffs que dans les soli, est mieux abouti à tous les postes, même si le mixage et la production sentent encore le fait maison. Il ne décevra pas les fans déjà acquis comme moi, et intéressera tous ceux qui aiment Obscura, Death, Carcariass...

Skeletal Remains : L’intégrale. Comme les grands classiques de naguère, on savoure de nets progrès d’un album à l’autre, dans un style qui ne dévie pas pour autant. Le troisième atteint une intensité peu courante en matière de Death old-school à l’Américaine. La valse des batteurs a pu aider à ce mouvement, c’est vrai.

Et diverses autres sorties Death Metal de cette année dont je vous ai déjà parlé.

Joy Division : Substance. Les albums ne rassemblant qu’une minorité du répertoire, cette compile de singles est tout autant essentielle et rappelle de bons souvenirs des concerts du groupe de Peter Hook, dernier gardien du temple - qui serait sur le point de vendre des reliques paraît-il.

[Hoover]

OPETH - Watershed

J'ai décidé de rattacher un peu les wagons avec ce groupe que j'avais quelque peu perdu de vue ces dernières années. Néanmoins je ne sais pas si je vais me pencher tout de suite sur les trois derniers albums du groupe étant donné qu'ils font la part belle aux influences rock 70's d'Akerfeldt. Car pour moi Opeth c'est avant tout ce savant mélange entre brutalité et douceur, agressivité et mélancolie. Et il semble que les albums sortis après ce Watershed ont eu tendance à abandonner ce schéma musical, enfin c'est ce que j'ai pu lire en diagonale à leur sujet.

Burden, quel morceau...

Je pense comme toi que c'est le contraste qui rend aussi magiques des albums comme Still life ou Blackwater park, et qu'Opeth a beaucoup perdu en abandonnant sa composante death. Peut-être qu'ils y reviendront un jour, comme Paradise Lost a su le faire dernièrement avec bonheur.

La classe d'Akerfeldt suffit néanmoins à mon sens à rendre l'écoute d'Heritage et Pale communion intéressante (un morceau comme Cusps of eternity étant notamment magnifique). Vu de moi la vraie faute de goût est Sorceress, qui est vraiment chiant à écouter et que je ne te conseillerais pas. J'attends la suite avec fébrilité car s'il continue sur cette voie je vais lâcher l'affaire.

[RBD]

Comme je l'ai dit il y a quelque temps un tel virage aurait pu justifier un changement de nom. J'apprécie la première face de Pale Communion, mais le précédent est vraiment trop loin de mes univers habituels et le dernier ennuyeux, en effet. J'ai acheté le DVD récent, mais je ne me suis pas encore motivé à y consacrer un soir, c'est dire. La dernière fois que je les ai vus remonte à la tournée d'"Heritage" et depuis 2011 donc je ne me suis plus motivé à faire des déplacements comme avant, car on sentait qu'un choix irréversible était fait. Bref, je suis assez pessimiste pour la suite mais je ne demande qu'à me tromper.

[Simony]

AFFLICTION GATE _ Aeon Of Nox : un bon Death Metal bien énergique et bien bandé quand même !

[Jefflonger]

AFFLICTION GATE _ Aeon Of Nox : un bon Death Metal bien énergique et bien bandé quand même !

Je l'ai pas encore celui la, faudra que je me décide

[RBD]

Carcass : Flesh Ripping Sonic Torment. Une compilation de rehearsals, lives pirates et démos des premières années, dont le matériel avec Sanjiv au chant. Les commentaires du livret sur l’évolution du groupe sont gratinés, typiques de l’esprit de cet obscur label (Devil Metal Records) qui s’était spécialisé dans les rééditions de premiers enregistrement des pères fondateurs de cette génération !

Le dernier Chapel of Disease. C’est clair qu’il y a une évolution ! Je n’accroche pas beaucoup mais ça a au moins le mérite de l’originalité. La chronique de Mortne en parle bien mieux.

Mass Infection : Shadow’s Became Flesh. Je ne sais pas si c’est lié à l’arrivée du nouveau personnel à la section rythmique, mais les Béotiens ont évolué vers un mixage où la batterie n’est plus devant, où les guitares sonnent plus lourdes et sales, comme s’ils voulaient faire un pas vers leurs compatriotes de Dead Congregation. La griffe ancienne ressort cependant, et le résultat se rapproche de Suffocation, d’un Dying Fetus avec des cornes au front, voire Morbid Angel… C’est sensiblement différent, moins personnel, mais j’aime peut-être encore mieux !!!

Clan of Xymox : Matters of Mind, Body and Soul. Cet album Electro gardait la sobriété du précédent en apportant un tempo très relâché à des arrangements simples et suaves comme le miel… Ce doux virage atmosphérique formait néanmoins un retour de fait à la période Xymox tout court, qui avait horrifié la critique. S’il est long, il reste assez indiqué pour meubler un lendemain de soirée à la maison.

Heureuse année à tout le monde !

[Jefflonger]

ASPHYX - deathhammer - classique mais je le trouve plus "aéré" et très efficace

Les Sheriff - electrochoc - rien à voir avec du metal, du rock français qui se prend pas la tête qu'on appelait alternatif dans les années 90. Une voix toujours limite, c'est vraiment pas leur meilleur album mais c'est toujours l'éclate et c'est un beau cadeau en vinyl remastérisé comme ils disent mais le son est pas jojo.

[Jefflonger]

SKELETAL REMAINS - devouring mortality - une belle leçon de death floridien, c'est très bien joué il manque peut être juste une petite étincelle ou alors il faudrait que je l'écourte un peu plus. Car tout est en place, les solos sont clairs, limpides et se greffent très bien à la rythmiques.

[Jus de cadavre]

LAST DAYS OF HUMANITY - Putrefaction in Progress
L'ultime de l'ultime. Incroyable tout simplement.

TOXIC HOLOCAUST - Chemistry...
Je m'en lasse pas.

[Hoover]

Behemoth - The satanist: Je vis certainement sur une autre planète que vous, mais pour moi Behemoth était un groupe qui s'était perdu dans du death sans âme et inutilement brutal après des débuts black magnifiques (Sventevith storming near Baltic, quasi indépassable dans le genre...). Les rares singles que j'avais écouté d'eux ces dernières années m'avaient conforté dans cette vision, et je ne lisais de ce fait plus rien les concernant. Autant dire que la découverte de cet album est un choc: des morceaux splendides, une atmosphère marquée beaucoup plus marquée black... Je n'en reviens pas d'avoir raté ça. Il va probablement falloir que je réévalue leur discographie, en commençant par découvrir leur dernier.

[RBD]

Die Krupps : Stahlwerksinfonie. Le premier album, révélation par la face Indus du groupe conforme à l’air du temps de cette époque, en attendant l’apparition des deux autres. C’était pur, instrumental mais plus abordable que celle des pontes.

Gojira, le concert aux Eurockéennes de 2009 en bonus de l’Enfant Sauvage. Le DVD the Flesh Alive sorti en même temps étant plein, ils l’avaient mis là mais ça valait le choc ! Encore un caramel de défouraille Metal !

Beheaded : Never to Dawn. Après des années de silence, ils revenaient avec les moyens de leurs ambitions, des compos recherchées, une maîtrise parfaite à tous les postes, des solos avec du sentiment et des blasts qui ont la rage. Puis le bon growl naturel, y’a rien de mieux.

Le nouveau Phlebotomized… Vingt ans après, toujours du Death Doom à Synthés qui nous ramène profondément dans les années 90.

Soft Kill : An Open Door. Le premier album, qui plaçait déjà la barre haut même si la carrière des Portlanders ne démarra pas vraiment tout de suite. Certains titres sont bouleversants.

[Simony]

Behemoth - The satanist: Je vis certainement sur une autre planète que vous, mais pour moi Behemoth était un groupe qui s'était perdu dans du death sans âme et inutilement brutal après des débuts black magnifiques (Sventevith storming near Baltic, quasi indépassable dans le genre...). Les rares singles que j'avais écouté d'eux ces dernières années m'avaient conforté dans cette vision, et je ne lisais de ce fait plus rien les concernant. Autant dire que la découverte de cet album est un choc: des morceaux splendides, une atmosphère marquée beaucoup plus marquée black... Je n'en reviens pas d'avoir raté ça. Il va probablement falloir que je réévalue leur discographie, en commençant par découvrir leur dernier.

Entièrement d'accord avec toi Hoover, BEHEMOTH est bien meilleur dans l'exercice proposé sur The Satanist, la violence y est plus primaire et tellement plus efficace. Cet album est d'ailleurs le seul que j'ai de ce groupe, les autres ont déjà quitté ma discothèque...

[Jus de cadavre]

The Satanist est selon beaucoup un must have des polonais... J'ai eu du mal à rentrer dedans de mon coté...

Sinon :
MARDUK - Panzer division Marduk
La aussi, un must, mais du Brutal Black !

[Simony]

The Satanist est selon beaucoup un must have des polonais... J'ai eu du mal à rentrer dedans de mon coté...

Sinon :
MARDUK - Panzer division Marduk
La aussi, un must, mais du Brutal Black !

Par contre MARDUK, c'est vrai qu'ils sont meilleurs lorsque la violence y est moins fine... bas du front, brut de décoffrage, c'est comme ça que j'aime ce groupe, et donc Panzer Division Marduk est aussi un incontournable pour moi.

Sinon, FUNERAL _ To Mourn Is A Virtue de 2011 mais j'ai beaucoup de mal avec le chant. Je reste donc sur Oratorium que je préfère.

[RBD]

Nervecell : Past, Present, Torture. J’ai gémi un moment sur la perte d’originalité, mais maintenant je vois surtout une belle rouste de Death roublard entre mes oreilles. Kevin Foley leur a beaucoup apporté à son poste.

Divers noms qui ressortent des bilans de 2018. On ne sait jamais, on pourrait rater quelque chose. Evoken, Massa ou Eneferens sont pas mal même si ce n’est pas trop mon style pour aucuns.

Joy Division : Permanent. Une compilation qui n’apporte pas grand chose de plus vues les rééditions qui ont suivi.

Die Krupps : Volle kraft voraus ! L’un des trois ou quatre disques fondateurs de l’EBM, et en tout cas je l’ai toujours mieux apprécié que toute la disco’ de DAF réunie. C’est Punky, Indus, saturé, déjanté, sincère et esthétique.

[Hoover]

Hangman's Chair - Banlieue triste: Je découvre suite à votre sélection des albums 2018 et je suis agréablement surpris. Y a des choses qui accrochent vraiment dès les premières écoutes ("04/09/16": superbe morceau, avec une voix très adaptée) et la longueur des morceaux que je craignais un peu en voyant le tracklisting passe bien même si mon attention fluctue selon les passages. A voir la profondeur de l'album sur la durée.

[Jus de cadavre]

Hangman's Chair - Banlieue triste: Je découvre suite à votre sélection des albums 2018 et je suis agréablement surpris. Y a des choses qui accrochent vraiment dès les premières écoutes ("04/09/16": superbe morceau, avec une voix très adaptée) et la longueur des morceaux que je craignais un peu en voyant le tracklisting passe bien même si mon attention fluctue selon les passages. A voir la profondeur de l'album sur la durée.

Bonne découverte alors Un grand groupe ! Leur album précédent est un bijou aussi (que je préfère même au dernier !)

De mon coté :
ENDSTILLE - Infektion 1813
Du BM générique, je passe à autre chose... Pas vraiment d’intérêt pour moi ce genre de BM ultra bateau etc...

CANDY - Good to feel
Attention la ! Grosse découverte ! Du Hardcore / Méchant pas mal du tout ! Je creuse !

[Jus de cadavre]

INQUISITION - Ominous Doctrines of the Perpetual Mystical Macrocosm

Ce groupe est juste génial ! Du putain de BM avec de putains de VRAIS riffs ! Dommage qu'ils ne sortiront plus rien !

[RBD]

Carcass : Reek of Putrefaction. Même pour l’époque le son est dégueulasse, et pourtant il touchait l’un des sommets possibles de la bestialité musicale, suscitant - plus que ses propres inspirateurs - une vague de vocations qui n’est pas encore retombée trente ans plus tard. Ceci dit, ce n’est pas ma période préférée.

Du Death de troll des cavernes : le dernier Mass Infection qui fait bien le job même si eux aussi ont à moitié enterré au passage leur personnalité, les Finlandais de Slugathor…

Une compilation de HC à casquette et riffs à vide, avec quelques groupes qui n’ont rien à voir entrelardés dedans comme Ghost Brigade ou Lycosia.

Soft Kill : Circle of Trees. Beau comme un “Seventeen Seconds” réinventé ! Y’a de l’excellent dans ce faux EP long comme un petit album.

[JTDP]

BLACK BOMB A - Black Bomb A : le dernier album des francilien. Il m'accompagne tous les jours pour aller au taf et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il fout une putain de patate ! Pas forcément très client de leur musique sur album à la base, je trouve cet album incroyablement efficace, varié et accrocheur, sans pour autant renier leur identité. Une incontestable réussite ! Ça va encore faire mal dans le pit...

[RBD]

La fanfare en bas de chez moi qui enchaîne les reprises de Franz Ferdinand, Pixies, Trust, RATM...

Beheaded : Beast Incarnate. Du très bon brutasse, avec beaucoup de métier, du niveau d’un “Pierced from Within” tellement il est bien conçu aussi en tant que tout, en tant qu’ensemble écoutable d’une traite... pour les oreilles les mieux ignifugées !

Paean : Livium. Ce mini dure plus long que certains vrais albums, et se montrait très mûr pour un groupe débutant. Le Death Progressif a besoin de nouvelles têtes.

Clan of Xymox : Days of Black. Nous restons donc sur un certain retour à ce qu’il sait faire de mieux, le Goth-Rock épaissi au synthé, tout en restant sur les mêmes banques de son que les précédents albums. Certains titres restent des ébauches servies bâclées, d’autres sur la face b sont aussi brillants qu’il y a vingt ans.

[RBD]

Scamp : Mirror-Faced Mentality. Le premier album de ce groupe Danois, produit par Tue Madsen évidemment. C’est du Metal qui préfère pondre des albums longs, avec des riffs lourds et souvent polyrythmiques, des expérimentations mesurées, plutôt que de suivre les plans mélodiques bateaux du Metalcore comme tout le monde. Il ne faut pas s’étonner que l’intervalle entre chaque publication soit assez long...

Die Krupps : I. Embaucher pour une pige des thrashers de deuxième division (Accuser) sur de l’EBM pouvait paraître un peu novateur à l’époque mais les guitares ne pesaient pas trop dans le mix, même pour la reprise du “One” de MetallicA. Et ce disque est devenu au fil du temps un classique de l’Electro Body Music malgré une certaine tardiveté et un hommage trompeur à Led Zep’.

Nick Cave : Push the Sky Away. Je ne suis pas autant fana du grand beau comme certains de mes amis ou Burton C Bell, mais pour avoir écouté pas mal de ses albums grâce à eux je trouve que celui (l’avant-dernier je crois) est probablement l’un des tout meilleurs.

Joy Division : Still. Une autre compile beaucoup plus intéressante car bien des titres ne sont pas disponibles ailleurs et il y a le dernier concert du groupe en quasi entier, dont certains accents sont évidemment tragiques.

[Simony]

ATARAXIE _ L'Être Et La Nausée _ Edition vinyle 2018 de Xenokorp en attendant le nouvel album...
SVARTIDAUDI _ Flesh Cathedral _ Réédition vinyle 2018 de Terratur Possessions

[RBD]

Carcass : Symphonies of Sickness. On l’a tellement écouté qu’on ne le ressort plus très souvent, mais alors c’est un gros panard assuré. Marier l’extrême et des mélodies durables aussi parfaitement était exceptionnel et a suscité à ce stade aussi bien des vocations.

Des sorties récentes de Death Metal de deuxième division, parmi lequel le Dysmorphic pourrait prétendre aux barrages d’accession (c’est un supporter qui parle).

Supuration : The Cube en live studio. À l’époque je n’avais pas trop accroché mais j’étais encore un novice, c’est d’ailleurs l’un des premiers groupes que j’ai vu sur scène, sans doute vers 1998, en première partie de je ne sais plus qui. Cela reste un groupe culte, l’un des premiers en France qui essayait de se servir de l’extrême pour exprimer quelque chose d’un peu plus conceptuel.

Soft Kill : Heresy EP. Qu’est ce que ça peut être beau le Post-Punk quand il y a une âme ! Ces six titres sont magnifiques, un chef-d’oeuvre resté dans l’ombre de la scène indé.

[Simony]

Soft Kill : Heresy EP. Qu’est ce que ça peut être beau le Post-Punk quand il y a une âme ! Ces six titres sont magnifiques, un chef-d’oeuvre resté dans l’ombre de la scène indé.

Oh oui qu'il est bon cet Heresy. J'ai également beaucoup aimé Choke arrivé juste derrière...

[RBD]

L’intégrale de Karmacipher, le jeune groupe de Hong Kong qui marche sur les brisées d’Ulcerate, avec une atmosphère peut-être moins interstellaire, plus introvertie.

L’intégrale aussi de Brought by Pain, énième groupe de Death technique Québécois qui est humainement dans une orbite proche de Beyond Creation mais s’en distingue par une approche plus traditionnelle, variée mais suffisamment bourrine. Je regrette qu’ils soient passés en France quand je n’étais pas là.

The Krupps : Entering the Arena. Sur ce dernier album de la première période, assez court surtout si on élague les remixes, c’est de la New Wave pure commençant sympa à la Heaven 17 et Duran Duran pour finir vers des terrains plus Indus et froids façon Fad Gadget. C'est tellement de son époque que je peux comprendre qu’il n’aie jamais été réédité.

Joy Division : Live aux Bains Douches. En réalité, c’est complété par des extraits des concerts de la même tournée aux Pays-Bas. Par-delà quelques lignes plantées par un Curtis globalement déchirant, il faut imaginer Annik Honoré dans les coulisses encaissant le feu roulant des piques de Rob Gretton !

Quelques titres de Test Dept, puisqu’il paraît qu’ils reviennent. Cela faisait un petit bail que je n’avais pas remangé de la vraie Indus. En fin de compte l’engagement politique leur permettait d’être moins nihilistes que TG, moins Gore que SPK et (relativement) moins barrés que Neubauten.

[gabalgabow]

BLOODFIEND

Black grind/ deathblack bien ouf et vomitif avec des membres de DEMONIC RAGE

https://www.youtube.com/watch?v=EABe0jWM1sg

[Simony]

PESTILENCE _ Consuming Impulse : Martin van Drunen !

[RBD]

Die Krupps : Metalmorphosis 81-92. Un best of avec des raretés, intéressant pour découvrir comme pour profiter des introuvables.

Scamp : The Deadcalm. Décidés à éviter toutes les facilités sans être élitistes, ni courts, ni cela donne un très bon album qui durera encore longtemps. On comprend que ça prenne autant de temps d’un album à l’autre. Le chanteur est Boegballe, celui de Mnemic avant Bideau.

Paean : Scorn of Eternity. La suite se fait attendre, c’est un excellent disque qui ravira tous les fans de Death progressif. Appuie sur replay, d’ici là.

L’antique compilation Grindcrusher I de 1989 que j’avais trouvée chez un petit disquaire il y a bien longtemps. La face A accueille les grands classiques d’Earache dans des extraits fondateurs, la suite des groupes méconnus et oubliés plus Punk ou Powerviolence. Quand c’est sorti, Lee Dorrian était toujours dans Napalm Death, par exemple.

[RBD]

Soft Kill : Choke. Au début j'avais été légèrement déçu par l'orientation plus Dreamy-Shoegaze de cet album fort attendu, consacré par l’apparition de Mark Burgess des Chameleons sur une paire de couplets. Mais deux ans après il est évident que les morceaux sont tous bons, même s’ils se ressemblent un peu.

Carcass : Live à Bradford 1989. On avait conservé les bandes de ce concert où l’on observe un groupe sensiblement différent, Bill Steer tient encore la majorité des vocaux derrière son gros filtre, c’est du pur GoreGrind chiadé et passablement barré, le grand Carcass. Par contre, le premier album passait déjà quasiment aux oubliettes.

Vile Apparition : Depravity Ordained. Cela sonne plus comme Internal Bleeding avec des peaux mal tendues que comme Dying Fetus exactement. En tout cas c’est ultra ‘ricain pour un groupe Australien.

Les deux EPs de Covenance, dont les membres sont passés par Dying Fetus, Misery Index ou les groupes de Phil Anselmo. Comme Criminal Element c’est proche de Dx Fx, avec quelques arrangements légèrement plus catchy sur le premier EP.

Die Krupps : A Tribute to MetallicA. Cet EP a bien vieilli, mais c’est amusant justement.

Et quelques vieux classiques du Grunge, d’une oreille, puisqu’on en reparlait. Au fond ce mouvement, qui était à la mode quand je commençais à m’intéresser au Rock au-delà du Punk, m’a fait transiter vers le Metal.

[gabalgabow]

VALGRIND
un groupe de death old school italien qui tue,
avec une ambiance sombre et des bons riffs.

[Youtube]http://www.youtube.com/watch?v=RAZ96rpDIMo[/Youtube]

[RBD]

Hantaoma : Malombra. Le premier album de ce projet pas tellement parallèle de Stille Volk, du Black Heavy Folk en langue d’oc reprenant essentiellement des titres traditionnels. C’est plus festif qu’Aorlhac, ça n’a pas vieilli d’un poil en quinze années, et fatalement ça me prend bien plus que tous les vikings, ruthènes et autres celtiques du nord.

Sepultura : Morbid Visions. Les amateurs de Metal grand public qui apprécient les grands classiques de Sepultura rejettent cet album rien qu’en regardant la pochette, mais ce n’est pas le pire. C’est que même à l’époque le reste de cette scène Thrash pré-Black était bien meilleure techniquement. Je n’aurais pas misé un real sur la suite.

Joy Division : The Peel Sessions. Les deux apparitions du groupe dans l’émission radio mythique de John Peel. Il y a des doublons mais les lives du groupe ne sont pas nombreux et celui-ci est de bonne qualité pour l’époque, d’autant qu’en fait c’est en studio bien entendu.

Tribute for the Masses, La meilleure compilation de reprises de Depeche Mode sans doute, datant de 1998 et accueillant plein de groupes en vogue à cette époque (Hooverphonic, Smashing Pumpkins, Rammstein, Veruca Salt, Deftones…).

Soft Kill : Let’s Believe in Love EP. S’il est tout aussi homogène que l’album précédent, il marque une évolution claire vers le Post-Punk du siècle présent, avec des plans plus courts que la vieille école, comme le font Interpol, Editors et tous leurs copains.

[Jefflonger]

En ce moment en voiture le dernier Pungent Stench - smut kingdom
Du bon death metal qui groove idéal pour les trajets

[RBD]

Die Krupps : II - The Final Option. Presque que des tubes et des remixes prestigieux. C’est l’un des sommets de l’EBM à grosses guitares, malgré une production un peu désuète 25 ans plus tard.

La démo initiale de Morgoth, de très bonne qualité. On comprend qu’ils aient été signés tout de suite, même si à l’époque il suffisait de dire qu’on faisait du Death Metal.

Criminal Element : Guilty as Charged. Formé d’ex et actuels membres de Misery Index, Suffocation ou Dying Fetus, ce supergroupe balançait pour son premier album un explosif mélange de Death et de HardCore dans la pure tradition de ces styles en Nouvelle-Angleterre.

Soft Kill : Savior. Je l’avais trop vite rangé après m’être fait un avis positif à sa sortie. C’est du très bon Post-Punk moderne, pas trop marqué par le contexte de deuil et solidifié par une guitare rythmique plus présente que lors des débuts.

Hantaoma : Malamort. Revenant après treize ans, ça allait inévitablement évoluer. Le côté festif et Heavy Thrash a disparu, c’est du pur Black Folk sérieux en langue d’oc standard (et non plus en dialectes), qui replonge au coeur de certaines traditions à défaut d’une mythologie propre inexistante. Si ce n’est pas bien méchant par rapport à Aorlhac, c’est l’un des rares trucs étiquetables Black que j’héberge.

[JTDP]

STONEWITCH - The Midnight Tales : une petite pépite de Heavy à tendance old-school, mais pas que. Les riffs et solis sont juste fabuleux et on ne s'ennuie jamais à l'écoute de cet album. En plus l'artwork est mortel. Bref, encore une livraison de grande qualité d'une scène poitevine qui n'en finit plus de démontrer sa richesse !

[RBD]

Carcass : Necroticism. Ne cherchez plus le graal du Death Metal, il est là. Hardiment composé et pourtant mélodique, brutal sans surgonflettes, hargneux et vrai, jouissif par le grotesque du second degré. Ce n’est même pas la peine de chercher à s’en inspirer, à rendre hommage… inatteignable ! Je ne suis pas hyper fana d’Arch Enemy mais Amott avait eu une alchimie particulière avec Carcass.

Le best of de Siouxsie, toujours frais quand on le ressort de derrière, avec toute la créativité du Post-Punk des origines.

Criminal Element : Crime & Punishment Pt 1 et 2. Deux Eps mêlant chacun titres originaux et reprises parfois inattendues.

Sepultura : Schizophrenia. Lui non plus je ne le ressors pas souvent, mais il est tellement inspiré que ça surpasse une production impossible, c’est encore absolument jouissif trente ans après. Andreas Kisser n’y est pas pour rien, on pourrait reprendre ces compos au ukulélé-piano que ça resterait monstrueux !

[RBD]

Du Talk Talk au boulot. On peut rigoler de tous ceux qui se mettent à écouter un artiste dans les jours qui suivent sa mort. Mais moi, je n’avais pas attendu un triste événement pour repasser de temps à autre un de leurs albums ! C’est l’un des groupes les plus intéressants de toute la New Wave, avec cette évolution fascinante de la Pop FM (notamment la paire de tubes que vous connaissez même sans le savoir), à un Post Rock fortement teinté de Progressif hyper suave et élégant. Le plus fou, c’est que ce chemin s’est fait tout en douceur, en faisant à peine évoluer la formule originelle.

Opprobrium : Supernatural Death. En fait, c’est une compilation d’anciens titres de la première période où le groupe s’appelait Incubus, qui sont remasterisés et non pas réenregistrés. Il y en a cependant une bonne partie que je ne connaissais pas, puisés dans quelques oubliettes.

Opprobrium : The Fallen Entities. C’est avec un gros soulagement qu’on retrouve le Death Thrash grassouillet de la seconde version de “Serpent Temptation” et “Discerning Forces”, infiniment mieux présentable que l’horrible m. sur laquelle ils nous avaient laissés il y a dix ans. Ils en ont mis plus de deux pour faire celui-là, d’ailleurs. Voyons si au-delà ça tient la route…

Judas Priest : Firepower. On en dit tellement de bien que je l’ai essayé. Et clairement, c’est du Heavy qualité XO, qui rappelle qui sont les patrons depuis quarante ans.

Morgoth : The Eternal Fall/Resurrection Absurd. Dire que j’avais reluqué cet exemplaire pendant deux ou trois ans chez un disquaire (aujourd’hui fermé) avant de l’acheter. C’était la période où plus personne ne voulait du Death et moi, je découvrais. Ces deux minis sont parfaits, intemporels.

[RBD]

Whispering Sons : Endless Party et les singles. S’ils restent comme ils sont, ça va vite devenir un groupe marquant l’histoire dans le style, au moins au niveau indé. Ce n’est pas seulement une chanteuse, mais aussi les types derrière.

Die Krupps : III - Odyssey of the Mind. Un album de continuité de Metal Industriel qui satisfera les fans du style… comme il découragea ceux d’EBM plus technoïde. Sans être un chef-d’oeuvre, il fait le travail.

Napalm Death : Time Waits for No Slave. Je n’avais plus touché à Napalm depuis le concert du printemps dernier. Ce n’est pas le plus varié mais la rage était aussi présente qu’en 1989 ou aujourd’hui.

Numb, de l'Electro Indus de Vancouver des années 90 qui était clairement plus agressive et barrée que FLA et moins torturée que Skinny Puppy… Dommage qu’ils aient arrêtés.

[Jefflonger]

BLOODBATH - the Arrow of satan is drawn -
Depuis la première écoute de cet album, j'ai le même sentiment, les 1ers morceaux ne m'embalent pas vraiment par contre à partir de Deader (le 5eme) ça me convient nettement plus, avec des morceaux bien plus ancrés dans le death metal que j'aime

[Simony]

DELLAMORTE _ Uglier And More Disgusting _ 1997 Osmose Productions : du Crust Death bien direct qui me rappelle le DCLXVI To Ride, Shoot Straight And Speak The Truth dans l'esprit. J'ai retrouvé cet album que j'avais un peu oublié...
MERCYLESS _ Coloured Funeral _ 2017 réédition LP Xenokorp. Acheté lors d'un concert du groupe et il n'a toujours pas quitté ma platine...
PESTILENCE _ Consuming Impulse _ 1989 Roadracer : la voix de Martin Van Drunen !
THORNS _ Thorns _ 2001 Moonfog Productions : j'avais toujours entendu parler de ce groupe mais le côté électro qui lui est collé m'a toujours un peu mis sur la réserve (l'effet KOVENANT surement !) mais c'est d'une brutalité cet album, d'un froid typiquement Black, je comprends mieux le parallèle avec SATYRICON maintenant.
NO DAY AFTER _ In Waiting For The End _ 2018 Autoproduction. Avec le mec de ZEBARGES qui donne dans un Punk Thrash plutôt bien foutu et sacrément mange-mâchoires quand même !
A PALE HORSE NAMED DEATH _ When The World Becomes Undone _ 2019 Long Branch Records : troisième album du groupe, comme d'habitude, beaucoup de mal à rentrer dedans tant c'est homogène et de premier abord interchangeable avec les précédents, mais comme toujours Sal Abruscato sait faire des albums qui durent dans le temps. Je ne me suis jamais lassé des deux premiers et celui-ci semble prendre la même route.

[RBD]

Carcass : Heartwork. Beaucoup pensent d’abord à cet album quand on prononce le nom du groupe. Il compte autant qu’At the Gates dans la naissance du Death Mélodique. Il assumait aussi une rupture avec le GrindCore au terme de l’évolution. Et puis j’ai toujours apprécié le travail de Richardson pour garder à ces dix morceaux une abrasivité qu’on ne retrouve pas souvent chez les milliers d’autres plus ou moins inspirés par ce disque.

Sepultura : Beneath the Remains. Un autre grand classique que j’ai beaucoup usé à mes débuts. Comme Slayer, le sens mélodique parfait des neuf titres rend ce tabassage Thrash Death aussi intense que digeste.

Du Irreversible Mechanism. C'est Biélorusse (!) et c'est du Death coupé de grosses inspirations Djent, on pense au Rivers of Nihil des débuts ou nos Exocrine.

The Young Gods : Data Mirage Tangram. Quel plaisir de retrouver les titres inédits découverts au concert l’été dernier ! Il faut l’écouter à bon volume. On retrouve l’esprit d’”Only Heaven” dans le son des albums plus récents.

[RBD]

Fixmer & McCarthy : Between the Devil… Premier volume de la collaboration entre le DJ français et le chanteur de Nitzer Ebb, alors en état de mort clinique. On nous montre le versant technoïde de l’EBM, c’est sympa mais on pouvait en espérer un peu plus.

Criminal Element : Modus Operandi. À force de rester dans le même terrain on se ramollit et on lasse un peu le fan. C’est le risque des projets parallèles pour le plaisir.

Misery Index : Rituals of Power. Ils m’ont rarement déçu et ce ne sera pas cette fois. La sauvagerie Grind-Death sous contrôle se teinte toujours d’intellectualisme.

Whispering Sons : Image. C’est difficile de trouver la bonne position quand on fait du Post-Punk. Dépasser la rage primaire, ne pas se paumer dans la rêverie mollassonne, exprimer quelque chose de propre qui vienne de sentiments vrais...

Opprobrium : The Fallen Entities. C’est du Death Thrash shamallow, mou et gras dans le style de la version growlée de “Serpent Temptation” en moins inspiré. Mais on revient de si loin...