Messagepar RBD » 22 avr. 2020, 11:34
New Order : BBC Sessions ; Substance. Il y a eu encore de belles heures après mais c’était l’époque du sommet du groupe qui avait balayé toute timidité et noirceur, servait en live radiophonique des inédits qui allaient devenir de gros tubes au milieu des succès récents, compilait ses singles comme autant de trophées avec un disque utile de bonus...
Les raretés de Soft Kill que je viens d’acquérir (Texas Killing Fields, Just a Body EP, A Plan to Suffer). C’est toujours pareil avec ces formats, on va des titres secondaires à des perles qu’on se félicite de ne pas avoir ratées.
Ceremony of Silence : Outis. Ce duo Slovaque venu plutôt du Black tente un premier album de Death post-apocalyptique dans la manière d’Ulcerate, en plus cru, pas long, bien structuré. Ce n’est pas tous les huit jours qu’on tombe sur un premier essai qui laisse deux-trois riffs traîner dans la tête, encore bien moins dans ce style.
Morgue : The Process to Define the Shape of Self-Loathing. Un grand virage était opéré avec le déferlement d’une vaste inspiration PowerViolence sur le Deathgrind ultrabrutal des origines. C’est vraiment un disque à part, inoubliable malgré sa relative brièveté, car il atteint un niveau de violence chaotique rarement entrevu.
Pas mal de Dark Ambient et Dark Folk, par effet direct du télétravail, cela faisait un bail. J’aime bien quand ça part martial, en fait, mais je le savais déjà.
Dying Fetus : Descend Into Depravity. Dans la continuité du précédent en mieux, un album aussi lourd que brutal, maîtrisé sur le bout des frettes, d’une efficacité ultra pro. Avec le recul cela manque apparemment d’accroche, des deux ou trois plans moins conformes qui vont vous accrocher dès la première écoute. Le remède consiste à le manger en petites bouchées, titre par titre s’il le faut, tellement c’est intense, comme en condition de live.