Messagepar RBD » 25 avr. 2017, 00:04
To Separate the Flesh from the Bones : Utopia Sadistica. Projet météoritique de membres passés de Him, Amorphis, Ajattara, et avec Jeff Walker longuement invité, c’est du Goregrind pied au plancher, sans autre attitude que pour la blague, pas fait par des débutants, et j’aime bien cette démarche certes faite pour hérisser les intégristes.
Les trois derniers Opeth, la période prog’. “Pale Folklore” est pas mal dans ce genre, avec sa prod’ propre et des titres plus inspirés dans le style, même si je n’aurais certainement jamais acheté ça autrement. Mais le bilan global, à ce jour, n’est pas convaincant. Un changement de nom aurait été pertinent vue la netteté de la rupture.
Les albums d’In-Quest que je viens d’acheter. Je ne regrette pas cette opération. Leur Death futuriste polyrythmique avait aussi des mélodies originales : ni Fear Factory, ni SYL, ni At the Gates, ni Sybreed, mais pouvant plaire à tous les publics correspondants.
Les live de Death que Relapse a compilé plus tard sur un double album (mais moi sur deux versions originales distinctes, dont une assez rare). J’aime ce groupe et je regrette le décès de Chuck, mais je ne ne suis pas plus convaincu par les titres de “The Sound of Perseverance” qu’à l’époque. La disco’ de Death n’est pas intouchable de bout en bout et si cette saloperie de crabe n’était pas passée, je doute qu’une longue période de Heavy travesti aurait été excitante (jusqu’à un retour opportuniste au moment du retour de flamme de l’Old School ? nous ne saurons jamais).
Clan of Xymox : Days of Black. On sent qu’il a voulu se rassurer après un “Matters of Mind...” fort décrié (injustement à mon avis) pour avoir été trop Atmosphérique. On revient au Goth Rock à synthés le plus typique de “Creatures” et “Notes from the Underground” (y’a 18 ans, je rappelle), avec une approche plus dépouillée empruntée à “Darkest Hour” l’avant-dernier album qui avait emporté un beau succès critique, lui. Quelques passages marquants sonnent comme des citations directes des Chameleons, influence ancienne mais rarement aussi assumée. Et il y a même une autorepompe, en passant, du dernier album.
Warsaw et Joy Division. Entendre ce groupe cité partout et adulé par tous les musicophiles passé trente ans, même votre copain coreux ensemble avec les plus pédants, Gesaffelstein, Philippe Manoeuvre et leurs équivalents que l’on croise dans la vraie vie... je comprends qu’on en aie marre. Tout ça pour deux albums et une flopée de compiles faites après coup, capitalisant honteusement sur un suicide immature. Et après ça les gusses, ils ont fait de la Disco’, comment assumer ça ?
Puis on se les remet, et tout ces procès s’effondrent. Tout ce qu’on dit est vrai. C’est une alchimie exceptionnelle.