Messagepar RBD » 04 janv. 2018, 13:33
Slayer : Undisputed Attitude. Avec le regain de popularité du HardCore, cet album reprend un peu de son intérêt originel.
Asphyx : God Cries. Le retour du tout premier chanteur peu avant son probable suicide donne une tension particulière à cet album court, violent et noir, qui contient quelques riffs mémorables.
Raunchy : Confusion Bay. Ce deuxième opus, dans l’invariable formule Métal mélodique pêchu avec des claviers Synth Pop futuristes et des paroles aux thèmes hyper simples, reste l’un de leurs meilleurs. Il y avait encore leur premier chanteur parti dès le départ du studio, et Jacob Hansen derrière la vitre, pour tirer le meilleur de la recette.
Karmacipher : l’EP. Pas de bouleversements dans leur Death Metal d’adorateurs d’Ulcerate sur ces deux titres tassés en un bon quart d’heure. Si ce n’est qu’une paire de passages, comme cette guitare sèche finale, apportent une saveur plus intimiste, qui sent plus la rêverie au petit salon que le spectacle d’une apocalypse stellaire.
Parmi mes balades sonores de fond au boulot, j’ai découvert que Ghost aussi avait fait une reprise de Depeche Mode (un titre de “Violator” sur un EP)... encore une reprise Rock-Metal après (de mémoire) Moonspell, Rammstein, Vader, Deftones, les Pumpkins, In Flames deux fois, Monster Magnet, Lacuna Coil, Manson, Atrocity, Converge, Arsis, The Faceless… Après, je ne suis vraiment pas fan de Ghost, c’est ainsi.
Justement, Depeche Mode : A Broken Frame. Sans changer de son, le départ de Vince Clarke laissait la place à l’écriture beaucoup plus mélancolique de Martin Gore… qui demeurait encore très verte, et le vigneron sait qu’en pratique la marge est fine entre le primeur hyperglycémique à consommer rapidement et le verjus astringent. Pourtant les quelques titres réussis à ce niveau ont laissé les fans assez attachés à cet album qui marquait, sans le savoir, la naissance de la formation classique.