Messagepar RBD » 12 avr. 2018, 20:04
Napalm Death : Coded Smears and More Uncommon Slurs. Donc, la compile récapitulatrice des raretés depuis “Noise for Music’s Sake”, aussi intéressante pour le fan qu’un véritable nouvel album. Toutefois le groupe a trouvé une vitesse de croisière sur ces quinze années. Certes leur intégrité et la qualité de ce qu’ils ont fait au XXIe siècle ont hissé les Anglais du rang de classique à celui de monument vivant, mais cette homogénéité saute aux oreilles par rapport aux périodes antérieures. Il y a des choses qu’on connaissait déjà, pour peu qu’on aie fait l’effort d’acheter à mesure les versions bonifiées.
Ces réserves ne plombent cependant pas l’objet. Une fois de plus c’est Napalm’, c’est bien, y’a quelques détails qui apportent un peu de fraîcheur (ici les reprises supplémentaires plus que des expérimentations déjà connues)... la routine du paroissien satisfait.
Dormant Ordeal : It Rains, It Pours. Ce disque aurait très bien pu sortir chez Klonosphere, en fait, s’ils étaient français.
Obituary : World Demise. Avec le temps les idées incongrues laissent indifférents et on s’accroche plus à tel ou tel bon plan. Et la nostalgie aide. N’empêche qu’à ce jour c’est le seul où ils ont essayé d’expérimenter quelque peu, et vu la froideur de l’accueil on comprend qu’ils n’aient plus jamais essayés.
Wulfband : S/T ; Revolter. Ce duo Suédois aux identités dissimulées a décidé de ramener l’EBM aux origines Electro Punk, loin des ambiances de club. Place aux paroles en allemand, aux mélodies brisées, agressives et déjantées. Le chant, d’ailleurs, n’essaie de ressembler pour une fois ni à McCarthy ni à Henrik Bjorkk, et on les remercie comme quand quelqu’un s’est enfin levé pour faire un courant d’air... Le second album est peut-être encore plus foufou.
Soror Dolorosa : Blind Scenes. En allant à Toulouse, normal ! Cet album très mélodique se plaçait aussi comme épuré par rapport au précédent. Pas mal de mélodies restent toujours en tête.